Le gros œuvre, c’est quoi exactement dans une maison neuve ?

Le gros œuvre, c’est la structure de ta maison

Tout commence par les fondations

Avant de poser la première brique, il faut préparer le terrain. Le terrassier creuse et nivelle le sol pour accueillir ta future maison.

Ensuite viennent les fondations. Ce sont elles qui vont soutenir l’ensemble du bâtiment et éviter qu’il ne bouge avec le temps.

C’est un peu comme les racines d’un arbre.

Le soubassement et l’assainissement suivent

Une fois les fondations coulées, on installe un soubassement. C’est une base entre les fondations et le plancher du rez-de-chaussée.

Par exemple, un vide sanitaire ou un sous-sol.

En parallèle, on raccorde le terrain aux réseaux d’eau et d’égouts. Si ce n’est pas possible, une fosse septique est posée.

On passe ensuite aux murs et planchers

Les murs porteurs sont montés avec des matériaux solides : béton, briques, parpaings ou bois. Ils assurent la stabilité de la maison.

Les planchers sont ensuite posés pour séparer les étages. Des poutres viennent renforcer le tout.

C’est ce qu’on appelle la superstructure.

Place à la charpente et à la toiture

La charpente est montée en haut de la maison. Elle soutient le toit et doit être solide. On la fabrique souvent en bois ou en métal.

Puis, on pose la couverture : tuiles, ardoises ou autre.

L’objectif, c’est de rendre le bâtiment étanche à la pluie. C’est ce qu’on appelle être « hors d’eau ».

Dernière étape : fermer la maison

On pose enfin les menuiseries extérieures : fenêtres, portes, volets. Grâce à elles, plus d’air froid ou d’humidité qui rentre.

À ce stade, la maison est « hors d’air ». Elle est prête pour les étapes suivantes : isolation, électricité, plomberie… bref, le second œuvre.

Pourquoi c’est si important ?

Sans bon gros œuvre, pas de maison solide

Le gros œuvre, c’est vraiment la base d'un projet de construction. Si une fondation est mal faite, si un mur n’est pas droit ou si la toiture fuit, les conséquences peuvent être graves.

Réparer ces éléments coûte très cher. Il vaut mieux que ce soit bien fait dès le départ. D’où l’intérêt de suivre le chantier de près.

C’est couvert par des garanties légales

Bonne nouvelle : en France, les travaux de gros œuvre sont protégés par la garantie décennale. Cela veut dire que pendant 10 ans, le constructeur est responsable des problèmes structurels.

Si un mur fissure ou si la toiture s’effondre à cause d’un défaut de construction, c’est pris en charge. Tu es donc protégé.

Et après, on fait quoi ?

Le second œuvre prend le relais

Une fois que la maison est « hors d’eau » et « hors d’air », le chantier passe en phase 2. On parle alors de second œuvre.

C’est là qu’on pose l’isolation, les cloisons intérieures, le chauffage, les prises, les peintures… Bref, tout ce qui rend la maison agréable à vivre.

Tu peux suivre l’avancement étape par étape

Si tu fais construire ta maison individuelle, tu peux suivre chaque étape du gros œuvre avec ton constructeur. Tu as même le droit de demander un accompagnement technique ou un conducteur de travaux.

Mieux tu comprends les étapes, mieux tu peux poser les bonnes questions… et éviter les mauvaises surprises.

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